© Photo à l’atelier Arthur Crestani
Quand un artiste rencontre notre stock de bois brûlé
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Matériaux
Chêne massif
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Gisements
Stock incendié d’un négociant en bois à Montreuil
Performer, photographe, vidéaste… Jimmy Robert crée des œuvres souvent composites, qui brouillent les frontières établies des différents médiums. Pour son exposition à la galerie Thomas Dane à Londres, il imagine des structures en bois brûlé sur lesquelles viennent se poser délicatement ses images. Il nous en confie la réalisation. Un travail précis, nourri du dialogue constant avec l’artiste et sa galerie.
1. Besoins
Fragilité du souvenir
Le titre de l’exposition « The Erotics of Passage » est emprunté à un livre de James S. Williams sur les derniers écrits de Marguerite Duras, en particulier L’Amant. Jimmy Robert y puise une réflexion sur la mémoire, entre illusion et confession, qu’il retranscrit en exposant ses photographies sans protection, sur des structures fragiles et ouvertes.
© Photos Arthur Crestani
2. Matière
Traces
Notre stock de bois brûlé intéresse tout particulièrement l’artiste : nous réalisons l’ensemble des objets avec ce matériau dont nous disposons à profusion. Usinés juste ce qu’il faut pour révéler son veinage tout en conservant des traces de la flamme, le chêne incendié confère une étrange aura aux objets, qui racontent autant la précarité que la pérennité.